Ramasser des coquillages

Un coquillage, ce n'est pas une coquille, loin s'en faut. C'est un ancien abri de bête marine, un abri bi-valve, un abri en spirale, un abri strié... la bête est partie, le coquillage est resté, sur la plage, dans le sable, parfois un peu enfoui, comme les couteaux, souvent usé, quelquefois troué, on voit l'intérieur, le nacré, le lisse. Quand j'étais enfant, je me demandais chaque été si le sable venait des coquillages ou si les coquillages venaient du sable.
Maintenant je les regarde, et j'en ramasse plein mes poches et plus, pour des embellisements de broderie, un peu rêvés, certes, imaginés... ils sont si beaux. L'univers s'y reflète, la spirale si mystérieuse. A Mayotte, sur les plages de sable noir, quasi désertes, avec juste des crabes presque transparents et si hauts, si agiles sur leurs pattes, cet étonnement : la spirale, l'enroulement, ou plutôt le déroulement de l'énergie cosmique, perçu dans une volute cassante... magie de l'univers.
On va retourner aux coquilles. Dans ce livre-là, dont aujourd'hui le logiciel de blog me donne la  photo hier encore inacessible (???), il y en a très peu...
Et puis aujourd'hui, c'est la St Louis, bonne fête à tous les Loulou, ne rêvez pas trop sous votre chêne, à Aigues-Mortes, c'est la fête...

Comments

[Plume]

Tu crois qu'on a tous une coquille pour cacher notre caractère ?
Moi aussi j'aime bien les coquillages, il y en avait tant à Deauville-Trouville, en mars dernier, j'aurais aimé les ramasser tous !

[Nénette]

Est-ce que tu es rentrée à Lyon ? C'était bien, ce voyage ?

[zazimuth]

J'aime beaucoup le motif de la spirale...